23 janvier 2011

but one of these days i'll grow old / and i'll grow brave and i'll go (angus & julia stone)

après avoir vécu décembre à fond la caisse, sans vraiment arrêter une seconde, janvier m'a donné envie de me... reposer. d'écouter friends, de lire jacques poulin et nancy huston, de passer des journées en pyjama. bref, de recharger mes batteries pour mieux repartir.

alors, public - inexistant - en délire, c'est ce qui explique l'absence de quoi que ce soit sur ce blogue depuis noël.

mon frère est parti de londres le 7 janvier dernier, et, ensemble, nous avons eu bien du plaisir à découvrir des coins de l'europe, et plus précisément des coins de l'angleterre, dont cambridge, bath et stonehenge. bath et stonehenge nous ont accueillis par une journée très... brumeuse, mais néanmoins charmante! & cambridge peut à elle (lui?) seule faire rougir de honte l'université laval.

belle, belle université (cambridge)

bath

stonehenge

c'est le danemark qui nous a accueillis pour le nouvel an. & un nouvel an... explosif. les règles de sécurité ne sont évidemment pas les mêmes d'un pays à l'autre, et celles du danemark sont à des années-lumière de celles du royaume-uni. alors qu'au royaume-uni, vous êtes constamment avertis des «dangers» que vous courez (mind the gap, mind the step, mind your head), au danemark, on fait exploser des feux d'artifices à seulement quelques mètres de vous. dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier (et on peut dire que ça commence vers 15h l'après-midi), les danois peuvent faire exploser des feux d'artifices... partout. à minuit, vous faites un 360 sur vous-même et la ville est littéralement feux d'artifices. splendide, mais quelque peu «épeurant», avec le bruit et le «stress» de recevoir quelque chose sur soi (ce qui explique le port de lunettes de sécurité par de nombreuses personnes).

cute cute cute quartier de copenhague

la petite sirène... l'«emblème» de copenhague

copenhague & ses innombrables clochers funky

puisque nous étions à seulement 30 minutes de train de la suède... why not? nous sommes allés passer une journée à malmö, troisième ville en importance de la suède. et à malmö, il y a une tour qui tourne.


me voilà maintenant au terme de mon quatrième mois en europe, avec un calendrier très chargé pour les mois à venir.

février: cardiff (pays de galles), naples, pompei, capri, florence & rome (italie) (on aime: les semaines de relâche à toutes les six semaines!).
mars: kaunas, vilnius (lituanie) & marseille (france).
avril: berlin, nuremberg, munich (allemagne), varsovie, cracovie (pologne), prague (république tchèque), vienne (autriche), budapest (hongrie) (on aime: être en congé du 7 au 26 avril!).

ensuite, mes parents débarquent en europe du 26 avril au 15 mai et j'irai fort probablement les rejoindre pour une fin de semaine à paris. et bedford a maintenant officiellement une date d'expiration: je quitte la ville le 26 mai. direction la grèce du 27 mai au 22 juin! puis, ensuite, ce sera londres à fond parce que je reviens au pays le 27 juin.

entre temps, il faudrait bien que j'arrive à voir (en angleterre) nottingham, birmingham, bristol et brighton.

stay tuned! :)

26 décembre 2010

i'll go anyway, i'll go anyway / they won't refund the ticket (metric)

«« et pour ma part, toute cette beauté qui se déployait à perte de vue me donnait le sentiment que, dans l'ordre des choses du coeur, le québec était mon pays. »»
- jacques poulin, les yeux bleus de mistassini

25 décembre 2010

my mind is open wide / and now i'm ready to start (arcade fire)

décembre & le portugal. pseudo-tentative de quête de pseudo-soleil et de pseudo-photosynthèse. échec sur toute la ligne, les trois litres d'eau que je traînais dans mes bottes peuvent en témoigner, mais bien du plaisir et de jolies découvertes malgré tout. :)

marie et moi sommes atterries à faro, petite ville sympathique située à l’extrême sud du portugal. à faro, la vie semble un peu au ralenti, suivant un rythme somme toute plaisant et reposant. nous y sommes restées une journée, puis nous avons eu besoin de frayer avec la vie plus enlevante de la capitale, lisbonne. :) à lisbonne, nous avons pris le temps d'apprécier le charme des rues discrètes et des vieux quartiers, et nous nous sommes gavées d'oranges pendant trois jours (!). le portugal me reverra assurément, sous des cieux plus ensoleillés.

à faro et à lisbonne, j'ai également pu retrouver véronique, expatriée en contrée anglaise tout comme moi, que je n'avais pas vue depuis leeds en octobre (re-bonne fête véro!). :)

& si les allemands de maastrich sont devenus un perma-running gag dans ma vie, les brésiliens (ou plutôt le brésilien) de lisbonne auront droit au même statut. ;)

le charme du portugal s'explique bien mieux avec des images, alors les voici:

l'entrée de la vieille ville à faro

des oraaaanges à faro

de belles belles belles maisons en céramique :)

la vieille ville à lisbonne

lisbonne

lisbonne

lisbonne by night

la «tempête» qui «faisait rage» en angleterre pendant notre épopée portugaise (c'est-à-dire les 10 centimètres qui sont tombés sur londres en quatre jours..!) a bien failli ruiner la fin de notre voyage. la fermeture de nombreux aéroports, l'annulation et le retard d'un paquet de vols ont bien failli avoir raison de notre stress-o-mètre. en fait, c'eut été plaisant de passer plus de temps au portugal, mais... je devais aller quérir mon petit frère à heathrow le jour même de mon retour à londres. ce jour-là, deux vols sur trois étaient annulés... mais le toronto-londres dont l'arrivée était prévue pour 20h30 était toujours à l'horaire. :)

petite parenthèse sur la neige vue par les anglais. les quatre couleurs utilisées par l'équivalent anglais de environnement canada (met office) sont très révélatrices de la PEUR de la NEIIIIGE:
vert = no severe weather
jaune = be aware
orange = be prepared
rouge = take action
ça sonne décidément plus comme une alerte terroriste que comme une alerte météo..

dans le journal, en allant à heathrow, j'ai d'ailleurs lu un passage qui m'a bien fait rire: so how have we adapted to being an arctic island, colder than canada?

heathrow & le chaos

depuis l'arrivée du frangin, nous sommes partis à l'aventure à londres, visitant ou revisitant des classiques. nous avons réveillonné dans un pub, fish 'n chips & london pride en prime. :)

hyde park, winter wonderland (sans neige)

london eye

joyeux noël, londres!

les transports (train, bus, alouette!) ne fonctionnent pas à bedford aujourd'hui et demain, alors nous planifions nos prochaines virées et nos prochains voyages: cambridge, londres (toujours, londres!), bath, stonehenge et... copenhague. :) ah, et nous avons également eu droit au discours de la reine qui s'adresse à la nation pour noël. on est british d'adoption ou on ne l'est pas!

pour noël, vous avez droit à deux photos d'éléments anglais marrants:

un mariage royal et ses produits dérivés

traverser la rue à cheval, près de buckingham palace

13 décembre 2010

i never never want to go home / because i haven't got one / anymore (the smiths)

bratislava. premier contact avec l'europe de l'est, ou l'europe centrale, selon le point de vue que vous adoptez. je ne sais pas trop comment expliquer le «sentiment» (ou l'impression) qui m'a habitée pendant mon séjour, mais disons en résumé que j'ai trouvé que la slovaquie est un pays relativement.. triste. comme si ses habitants se «battaient» constamment pour vivre dans un milieu qui demeure somme toute «hostile» (oui, la fois où je n'arrivais pas à m'exprimer autrement qu'entre guillemets). bref, débarquer à bratislava par un jeudi matin tout gris, ce n'est pas débarquer sur la rambla à barcelone un vendredi soir. qu'on se le tienne pour dit!

le centre des deux villes que j'ai visités était relativement propre, c'est-à-dire très bien entretenu, avec des édifices tout chics, tout beaux. mais dès qu'on s'éloigne d'à peine un ou deux kilomètres, c'est différent. c'est là qu'on constate que la vie n'a pas dû être toujours facile.

je ne sais pas. c'est étrange, de voir un pays, qui semble à peine se relever de l'urss, décoré de publicités de ikea et de h&m. comme un gros paradoxe.


vue sur le château de bratislava

marché de noël à bratislava

nitra, l'une des grandes villes de la slovaquie, située à 120 km de bratislava

marché de noël à nitra

parapluie qui se transforme en paraneige pour l'occasion :)

dans deux jours, je suis en vaaaaaacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaances jusqu'au 5 janvier. résonnez tambours, marie-christine et moi partons pour le portugal ce vendredi!

29 novembre 2010

viens dont faire un p'tit tour dans mon appartement frette.. (les cowboys fringants)

il y a longtemps que je n'avais pas écrit ici, principalement parce que je n'avais pas quitté un périmètre englobant londres & bedford depuis manchester & liverpool. alors, alors. bonjour, paris. j'ai passé la dernière fin de semaine en france, essentiellement pour le travail, mais aussi pour renouer avec la ville lumière et y retrouver deux amies du québec, geneviève et éliane. paris à qui l'automne va si bien.

puisque c'est le travail qui m'amenait en france, donc, mes visites touristiques ont été réduites à une journée et demie (sur quatre jours passés en sol français!), mais j'en ai tout de même profité pour aller m'extasier devant les décorations de noël qui ornent les champs-élysées et qui bordent l'avenue depuis la roue de paris jusqu'à l'arc de triomphe.




j'en ai aussi profité pour revisiter des classiques: ballades aux abords de la seine, sur les champs de mars, sur les grands boulevards (bonjour, saint-michel et saint-germain). j'en ai aussi profité pour me gaver de crêpes bretonnes et pour aller voir une exposition que plusieurs personnes m'avaient vantée: basquiat au musée d'art moderne. à voir si vous prévoyez faire un détour vers paris prochainement (soit avant janvier!). :)

au retour, je me suis bien marrée quand l'annonceur a dit, alors que des gens commençaient à sortir du train, «en raison des conditions météorologiques, veuillez être prudents lors de votre sortie.» je me disais: «mais de quoi il parle? du millimètre de neige qui recouvre le sol?» peu importe, l'hiver est vraiment arrivé en angleterre pendant que je n'y étais pas, me permettant d'apprécier follement les maisons si bien isolées (not). décembre est à peine à nos portes que j'appréhende déjà le froid de janvier. (et il se pourrait bien que le prochain anglais qui me dit "but you're canadian anyway! you're used to this" se mérite une série d'insultes sur la qualité de son système de chauffage.)
au moins, il y a des prix de consolation: décembre signifie arcade fire à londres, une virée en slovaquie, une virée au portugal et une virée au danemark. :)

& pour terminer, une photo que ma mère trouvera certainement mignonne: la rue du chat qui pêche. :)

08 novembre 2010

i would walk 500 miles, and i would walk 500 more, just to be the man who walks a thousand miles to fall down at your door (the proclaimers)

à liverpool, j'ai découvert que paul mccartney était beaucoup plus sexy quand il était jeune que dans mes souvenirs-de-photos-de-beatles-dans-les-années-'60. à manchester, j'ai découvert mon premier cheveu blanc (!!!). de retour à bedford, j'ai montré aux anglais à quoi pouvait bien ressembler une québécoise qui marche 8 kilomètres avec un parapluie qui se retourne à chaque trois pas à cause du vent torride (& heureusement que les anglais ne comprennent pas ce que signifient les - nombreux - sacres que j'ai décochés à la température. fin de cette parenthèse météorologique, mais qui m'a tout de même fait détester la grande-bretagne pour la première fois en un mois et demi).

sur une tout autre note, l'angleterre a vêtu ses habits de noël depuis quelque temps, mais ceux de liverpool sont particulièrement funky.

& oui, liverpool, la ville des beatles. et qui dit «beatles» dit «cavern club», où nous avons passé notre première soirée au plus grand bonheur de marie-andrée, fan invétérée dudit groupe anglais. & quelle chance nous avons eu de tomber sur la soirée «hommage aux beatles» qui a lieu tous les jeudis. le groupe qui jouait leur ressemblait comme deux gouttes d'eau, en plus (ou quatre, si vous comptez quatre membres).

& qui dit «beatles», encore une fois, dit «beatles story» (le musée) et «autres éléments représentatifs du groupe», comme penny lane. c'est donc un duo bonfire night (ou guy fawkes night) & penny lane qui nous attendait vendredi soir. (pour faire une histoire courte, guy fawkes a tenté de faire exploser westminster palace le 5 novembre 1605 et il a échoué (ce dont on se doute!). l'évènement est désormais souligné chaque 5 novembre avec des feux de joie et des feux d'artifice. voélà.) liverpool avait un peu des allures de bagdad pour l'occasion (ou plutôt de ce que je suppose être des allures de bagdad...): si une bonne partie de la population se rejoint dans les parcs pour les feux «officiels», certains font exploser leurs propres feux d'artifice dans leur cour, ce qui donne une soirée d'explosions sourdes aux quatre coins de la ville.

«« penny lane is in my ears and in my eyes
there beneath the blue suburban skies »»

& puis, c'est manchester et sa grande roue (trois tours pour 5,50£, woop woop, on est contents!) qui nous a accueilli de samedi à dimanche. liverpool & manchester, deux villes tout de même marquées par la modernité et la période industrielle, mais intéressantes à visiter et à voir.

il y a longtemps que je n'ai pas vu londres, alors ce sera londres qui me verra cette fin de semaine. & le portugal est l'heureux gagnant du dilemme «mais où donc aller du 17 au 21 décembre?» :) en espérant que marie-christine et moi puissions avoir un peu de soleil en ce mois de décembre qui s'annonce quelque peu frisquet!

01 novembre 2010

je ne suis pas revenu pour revenir / je suis arrivé à ce qui commence (gaston miron)

& voilà, les vacances sont déjà terminées, je retourne en classe dès demain matin, la tête pleine de lacs, de montagnes, de châteaux... merci, le monde. merci, l'écosse.

marie-christine et moi avons commencé notre périple à edinburgh le 23 octobre. deux petites journées tranquilles, à visiter, à errer dans la ville, à magasiner des souvenirs clichés hot, à boire du cidre dans les pubs et à manger des biscuits au beurre écossais.

edinburgh, mile street

l'apogée de notre voyage se trouve toutefois quelque part entre edinburgh et skye, perdue dans les highlands. nous avons roulé et roulé et roulé à travers les montagnes, les yeux toujours plus grands au fur et à mesure que nous atteignions le nord. malheureusement, une image vaut difficilement mille mots dans le cas de l'écosse: tout était tellement plus grandiose sur place.

la campagne écossaise & le début des highlands

eilean donan castle

marie & moi, vraiment trop contentes de boire du cidre scottish, dans un pub sur l'isle of skye

kilt rock, isle of skye

randonnée dans les highlands, isle of skye

glen coe

après les trois jours à skye, nous sommes revenues deux nuits à edinburgh, puis sommes parties pour deux nuits à glasgow. et à glasgow, il y a des biiin beaux pubs. c'est hier que nous sommes revenues de notre séjour de 9 jours au pays des moutons, du carreauté et de la cornemuse.

j'ai trois amies du québec qui débarque cette semaine en angleterre. je vais les rejoindre ce jeudi à liverpool, d'où nous partirons pour manchester ce samedi. ce sera donc à liverpool que nous aurons droit aux feux d'artifice du guy fawkes night (j'expliquerai ce dont il s'agit dans un prochain épisode, en attendant, wikipédia est votre ami!). :) le québec en angleterre, woah, quand même! :)

je cherche désespérément un endroit où aller du 16-17 au 20-21 décembre (avant l'arrivée du frangin roux!). tout commence à être dangereusement cher, bouhouhhh.

18 octobre 2010

we get on the same train and he wants to talk / but there is too much history, too much biography between us (belle & sebastian)

finalement, en fin de semaine passée, ce n'est pas vers cambridge que j'ai dirigé ma route, mais plutôt vers oxford, ville anglaise également reconnue pour son université. quatre heures d'autobus pour 8£, on dit: «merci, transports en commun britanniques d'être si bien développés!»

bon, si l'université laval pouvait être aussi «wow» que l'université d'oxford et être dans une ville aussi sympa, je vous jure que ce serait le bonheur total. au passage, comment on appelle l'université d'oxford ET l'université de cambridge quand on veut parler des deux en même temps? oxbridge, baby.


puisqu'il vaut mieux explorer des contrées bien accompagnée, j'étais entourée de quelques «crazy fla» du coin (fla = foreign language assistant). de gauche à droite: josé le chilien, david l'allemand, zahia la française et moi-même, seule québécoise contre l'adversité. nous avons dîné dans un pub ô combien british (que l'on pourrait renommer «best pub ever») et bu de la ale locale, question de mieux retourner errer dans oxford et visiter l'université sans payer (astuce pour les touristes: rangez vos caméras, suivez les étudiants et prétendez en être. quoi de mieux pour économiser 2£. ah, «comment ne pas payer le métro à barcelone» suivra dans un prochain épisode).

miam miam, de la bouffe de pub

zahia, david, ma grosse face & mes nouvelles bottes, et josé

je dois me confesser: j'ai un kick sur les massimo lattés du costa coffee. et j'ai encore plus un kick sur leur publicité. je vais épouser le costa. fin de la confession.

aujourd'hui, une year 13 (la dernière année avant l'université) m'a dit, après 30 minutes de conversation, que j'étais l'assistante la plus gentille qu'elle a eue depuis qu'elle apprend le français (en year 5). semble-t-il que l'assistante de l'année passée était «so mean». tsé, le genre de commentaire qui fait ta journée. :)

demain, je m'en vais à londres, et je n'irai pas faire de cinéma, lalalaa.

& il ne me reste plus qu'une journée de travail avant 12 jours de congé (!) et SCOTLAND mon ami(e) avec marie-christine-dont-je-m'ennuie (c'est le moment où tu verses une larme en lisant ceci, fille!). (je vois une main levée, réponse à la question: «oui, des fois, je travaille.»)

14 octobre 2010

je cherche un soleil chaque matin d'automne (dumas)

top 3 d'expressions anglaises (plutôt communes et fréquentes) à ajouter à mon vocabulaire usuel d'ici mai 2011:
1. brilliant!
2. as well
3. actually

12 octobre 2010

do you wanna come over and kill some time? tell me facts, tell me facts, tell me facts, throw your arms around me (bloc party)

londres (2-3 octobre) fut évidemment à la hauteur de ce qu'elle est et de mes souvenirs. autrement dit, londres a été à la hauteur de londres (et de son mythe!). le borough market, tower bridge, trafalgar square, westminster palace, de la london pride dans un pub sur le bord de la tamise, des amis géniaux, un restaurant de pizza de type «all you can eat» (!!), oxford street... que demander de plus? ;)

mon futur loft sur le bord de la tamise, à londres

la fin de semaine passée (9-10 octobre), je suis allée à leeds avec claire (qui y habite) et véronique. j'ai travaillé avec les deux il y a trois ans en france et le hasard a voulu que nous soyons toutes les trois en angleterre au même moment. :)

à leeds, «les vendeurs sont r'venus dans l'temple»

la semaine passée, j'avais une journée de formation avec tous les assistants de bedford, ce qui fait que j'ai désormais une quinzaine de nouveaux amis français, allemands (!), espagnols, italiens, etc., avec qui sortir dans les pubs de bedford. :D

j'ai également commencé à travailler la semaine passée (le 4 octobre) et moi qui ne pouvais pas m'imaginer en prof de maternelle, me voilà en train de passer deux journées par semaine à pratiquer «comment tu t'appelles? ça va? quel âge as-tu? quelle est la date de ton anniversaire?» avec des élèves d'une lower school (± le premier cycle du primaire) et d'une middle school (± le deuxième cycle du primaire), armée de toutous, de flash cards, des comptines... je rencontre mes a-level (upper school, l'équivalent grosso modo du secondaire 5/cégep 1) demain, j'ose espérer pouvoir avoir des conversations plus évoluées avec eux, sinon on repassera pour la stimulation intellectuelle.

siiinon, j'essaie d'adopter la philosophie de «faire des voyages plus difficilement accessibles en partant du québec» (ie. bannir l'espagne, la france (quoique je suis obligée d'aller à paris en novembre), l'italie...), ce qui fait que, ayant commencé à planifier mes escapades de décembre, j'ai réservé une fin de semaine de quatre jours à bratislava, en slovaquie. & j'essaie également de convaincre mon frère d'aller passer noël au danemark (hello, mon frère).

dans un avenir plus rapproché (et dans une chronologie discursive un peu boiteuse), je reste à bedford toute la fin de semaine, mais je prévois aller passer une journée à cambridge, mythique ville universitairement reconnue.

sur une note tout aussi positive, traverser des rues me demande de moins en moins d'efforts cognitifs (on se souvient que les anglais ne conduisent pas du même côté que nous, et qu'il faut donc regarder droite-gauche-droite et non gauche-droite-gauche!). je m'attends à être complètement mêlée quand je retournerai sur le continent.

et même si je m'ennuie de toi
je suis bien là-bas,
dans la paix et le doute
de chaque pouce d'autoroute
- vincent vallières