18 octobre 2010

we get on the same train and he wants to talk / but there is too much history, too much biography between us (belle & sebastian)

finalement, en fin de semaine passée, ce n'est pas vers cambridge que j'ai dirigé ma route, mais plutôt vers oxford, ville anglaise également reconnue pour son université. quatre heures d'autobus pour 8£, on dit: «merci, transports en commun britanniques d'être si bien développés!»

bon, si l'université laval pouvait être aussi «wow» que l'université d'oxford et être dans une ville aussi sympa, je vous jure que ce serait le bonheur total. au passage, comment on appelle l'université d'oxford ET l'université de cambridge quand on veut parler des deux en même temps? oxbridge, baby.


puisqu'il vaut mieux explorer des contrées bien accompagnée, j'étais entourée de quelques «crazy fla» du coin (fla = foreign language assistant). de gauche à droite: josé le chilien, david l'allemand, zahia la française et moi-même, seule québécoise contre l'adversité. nous avons dîné dans un pub ô combien british (que l'on pourrait renommer «best pub ever») et bu de la ale locale, question de mieux retourner errer dans oxford et visiter l'université sans payer (astuce pour les touristes: rangez vos caméras, suivez les étudiants et prétendez en être. quoi de mieux pour économiser 2£. ah, «comment ne pas payer le métro à barcelone» suivra dans un prochain épisode).

miam miam, de la bouffe de pub

zahia, david, ma grosse face & mes nouvelles bottes, et josé

je dois me confesser: j'ai un kick sur les massimo lattés du costa coffee. et j'ai encore plus un kick sur leur publicité. je vais épouser le costa. fin de la confession.

aujourd'hui, une year 13 (la dernière année avant l'université) m'a dit, après 30 minutes de conversation, que j'étais l'assistante la plus gentille qu'elle a eue depuis qu'elle apprend le français (en year 5). semble-t-il que l'assistante de l'année passée était «so mean». tsé, le genre de commentaire qui fait ta journée. :)

demain, je m'en vais à londres, et je n'irai pas faire de cinéma, lalalaa.

& il ne me reste plus qu'une journée de travail avant 12 jours de congé (!) et SCOTLAND mon ami(e) avec marie-christine-dont-je-m'ennuie (c'est le moment où tu verses une larme en lisant ceci, fille!). (je vois une main levée, réponse à la question: «oui, des fois, je travaille.»)

14 octobre 2010

je cherche un soleil chaque matin d'automne (dumas)

top 3 d'expressions anglaises (plutôt communes et fréquentes) à ajouter à mon vocabulaire usuel d'ici mai 2011:
1. brilliant!
2. as well
3. actually

12 octobre 2010

do you wanna come over and kill some time? tell me facts, tell me facts, tell me facts, throw your arms around me (bloc party)

londres (2-3 octobre) fut évidemment à la hauteur de ce qu'elle est et de mes souvenirs. autrement dit, londres a été à la hauteur de londres (et de son mythe!). le borough market, tower bridge, trafalgar square, westminster palace, de la london pride dans un pub sur le bord de la tamise, des amis géniaux, un restaurant de pizza de type «all you can eat» (!!), oxford street... que demander de plus? ;)

mon futur loft sur le bord de la tamise, à londres

la fin de semaine passée (9-10 octobre), je suis allée à leeds avec claire (qui y habite) et véronique. j'ai travaillé avec les deux il y a trois ans en france et le hasard a voulu que nous soyons toutes les trois en angleterre au même moment. :)

à leeds, «les vendeurs sont r'venus dans l'temple»

la semaine passée, j'avais une journée de formation avec tous les assistants de bedford, ce qui fait que j'ai désormais une quinzaine de nouveaux amis français, allemands (!), espagnols, italiens, etc., avec qui sortir dans les pubs de bedford. :D

j'ai également commencé à travailler la semaine passée (le 4 octobre) et moi qui ne pouvais pas m'imaginer en prof de maternelle, me voilà en train de passer deux journées par semaine à pratiquer «comment tu t'appelles? ça va? quel âge as-tu? quelle est la date de ton anniversaire?» avec des élèves d'une lower school (± le premier cycle du primaire) et d'une middle school (± le deuxième cycle du primaire), armée de toutous, de flash cards, des comptines... je rencontre mes a-level (upper school, l'équivalent grosso modo du secondaire 5/cégep 1) demain, j'ose espérer pouvoir avoir des conversations plus évoluées avec eux, sinon on repassera pour la stimulation intellectuelle.

siiinon, j'essaie d'adopter la philosophie de «faire des voyages plus difficilement accessibles en partant du québec» (ie. bannir l'espagne, la france (quoique je suis obligée d'aller à paris en novembre), l'italie...), ce qui fait que, ayant commencé à planifier mes escapades de décembre, j'ai réservé une fin de semaine de quatre jours à bratislava, en slovaquie. & j'essaie également de convaincre mon frère d'aller passer noël au danemark (hello, mon frère).

dans un avenir plus rapproché (et dans une chronologie discursive un peu boiteuse), je reste à bedford toute la fin de semaine, mais je prévois aller passer une journée à cambridge, mythique ville universitairement reconnue.

sur une note tout aussi positive, traverser des rues me demande de moins en moins d'efforts cognitifs (on se souvient que les anglais ne conduisent pas du même côté que nous, et qu'il faut donc regarder droite-gauche-droite et non gauche-droite-gauche!). je m'attends à être complètement mêlée quand je retournerai sur le continent.

et même si je m'ennuie de toi
je suis bien là-bas,
dans la paix et le doute
de chaque pouce d'autoroute
- vincent vallières

01 octobre 2010

j'ai gagné des villes en espérant m'y rencontrer / mais je n'étais jamais au rendez-vous (daniel bélanger)

ce billet sera grandement teinté d'ethnocentrisme, qu'on se le tienne pour dit!
après un peu moins de deux semaines passées ici, je peux maintenant confirmer qu'il y a des choses que, même rationnellement, je n'arrive pas à comprendre avec l'angleterre.

l'isolation des murs. les murs sont probablement faits en carton pour laisser autant passer l'humidité de l'extérieur (ça fait deux jours que mon linge tente désespérément de sécher dans le salon sans pour autant y arriver), mais, surtout, les bruits ambiants. j'entends mes voisins (pas ceux qui habitent en-dessous, mais bien ceux qui sont dans la maison D'À CÔTÉ, maison qui n'est pas collée sur la mienne) écouter la télé toute la nuit. si quelqu'un me demande pourquoi le chauffage coûte si cher en angleterre, je crois que je pourrai répondre que le problème n'est pas avec le prix de l'énergie, mais bien avec la construction des maisons.

l'habillement des gens quand il pleut. je sais pas, un parapluie, un imper, quelqu'un? mais pas un t-shirt et rien d'autres, s'il vous plaît.

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je file à londres de samedi matin à dimanche soir, accompagnée de marie-christine et de fredou (fier londonneur depuis plus d'un an déjà). & c'est la rentrée au boulot lundi matin. gros mois d'octobre en vue, avec le contrat ici, les travaux universitaires, londres, leeds, & surtout l'écosse. :) (& novembre est déjà presque tout autant occupé, avec manchester, liverpool, oxford et paris.)