13 décembre 2010

i never never want to go home / because i haven't got one / anymore (the smiths)

bratislava. premier contact avec l'europe de l'est, ou l'europe centrale, selon le point de vue que vous adoptez. je ne sais pas trop comment expliquer le «sentiment» (ou l'impression) qui m'a habitée pendant mon séjour, mais disons en résumé que j'ai trouvé que la slovaquie est un pays relativement.. triste. comme si ses habitants se «battaient» constamment pour vivre dans un milieu qui demeure somme toute «hostile» (oui, la fois où je n'arrivais pas à m'exprimer autrement qu'entre guillemets). bref, débarquer à bratislava par un jeudi matin tout gris, ce n'est pas débarquer sur la rambla à barcelone un vendredi soir. qu'on se le tienne pour dit!

le centre des deux villes que j'ai visités était relativement propre, c'est-à-dire très bien entretenu, avec des édifices tout chics, tout beaux. mais dès qu'on s'éloigne d'à peine un ou deux kilomètres, c'est différent. c'est là qu'on constate que la vie n'a pas dû être toujours facile.

je ne sais pas. c'est étrange, de voir un pays, qui semble à peine se relever de l'urss, décoré de publicités de ikea et de h&m. comme un gros paradoxe.


vue sur le château de bratislava

marché de noël à bratislava

nitra, l'une des grandes villes de la slovaquie, située à 120 km de bratislava

marché de noël à nitra

parapluie qui se transforme en paraneige pour l'occasion :)

dans deux jours, je suis en vaaaaaacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaances jusqu'au 5 janvier. résonnez tambours, marie-christine et moi partons pour le portugal ce vendredi!

1 commentaire:

Amélie a dit...

Ça fait gros comme tristesse, hen? Les Russes ils disent que c'est "l'âme slave" ou je sais pas trop quoi, mais moi je pense que c'est juste soixante-dix ans de répression sous un ciel gris.
(Mais au moins quand on tombe sur des coins plein de chaleur, après, ça les rend huit mille fois plus beaux.)