29 septembre 2010

le soleil brille à barcelone, un américain feel alone. il ne sait pas ce qui l'attend, au coin de la rue en rentrant (jean leloup)

barcelone, barcelone. si ce n'était pas siii quétaine, je me serais probablement acheter un chandail «i love barcelona» (mais, malgré tout, mon appréciation de la ville ne dépasse pas l'entendement, faut s'entendre!).

alors, alors. à barcelone, j'allais voir mon ami keven, exilé québécois au pays des tapas, qui habite la ville depuis déjà plus d'un an. et ce n'est pas peu dire: il habite environ à 3,2 secondes de marche de la rambla (3,2 secondes auxquelles il faut ajouter les 15 minutes nécessaires pour descendre les marches qui mènent à son appartement). & débarquer en pleine rambla un vendredi soir, alors que la mercè (grosso modo une fête nationale pour les barcelonais(es) qui dure quatre jours) bat son plein, c'est «dépaysant» quand la destination de provenance est la tranquille ville de bedford. mais ça fait franchement du bien pour le plein de vitamine d (ô soleil, soleil!) et de foule.

en vrac, nous avons visité les passages touristiques obligés, mais évidemment trèèès jolis (et bondés): le montjuïc («montagne» qui offre une splendide vue sur la ville et où se trouve le stade olympique (© 1992)), le musée picasso, le parc de la ciutadella, l'arc de triomphe, la sagrada familia, l'architecture de gaudi, le parc guëll, la plage, alouette, je te plumerai.

la mercè (on se souvient, la «fête nationale des barcelonais») nous a néanmoins permis de voir:
a) une vingtaine de minutes de belle and sebastian dans une foule plutôt «jam-packed», à cinq minutes de la sagrada familia. lovely malgré le manque d'aération dans la foule.
b) les feux d'artifice qui clôturaient la mercè, lancés derrière la palau nacional, et accompagnés de jeux de lumières des fontaines magiques et de la trame sonore la plus funky de toute l'histoire des trames sonores de feux d'artifice (de i'm yours à gangsta's paradise, en passant par here comes the sun).


la casa batllo

le parc guëll

la plaaaaage

sinon, me voilà de retour en angleterre, là où il pleut et fait tellement humide que j'ai un bad hair day perpétuel (je frise presque, ce n'est pas peu dire). néanmoins, nous avons réussi à revenir en angleterre comme prévu parce que les planètes étaient bien alignées pour nous: le 29 septembre (aujourd'hui, donc), c'était grève nationale en espagne (incluant les contrôleurs aériens) et déjà, hier, des vols ont été annulés (salutations aux passagers qui ont attendu en vain leur vol vers paris en partance de barcelone) ou retardés.

23 septembre 2010

mais où t'en vas-tu? je marche à pas de loup vers le beau grand jamais-vu (michel rivard)

alors, par où commencer? par le commencement, direz-vous. (««tout a commencé là, quand l'avion a décollé... oh là, non, ce n'est pas une histoire d'avion qui décolle. ou plutôt si, c'est une histoire de décollage...»» - l'auberge espagnole)
alors, je suis partie de québec le 20 septembre en soirée, pour arriver à londres le 21 au matin. quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'on voit très très bien la tamise, tower bridge, le parlement, le london eye, hyde park, alouette, quand on atterrit à heathrow. ça sonne vraiment comme «bienvenue à londres, les amis!». :)

mais bon, ma destination finale n'était pas londres, mais bien bedford, où j'habiterai et travaillerai pour les prochains mois. on dit «bonjour, bedford!», en commençant avec une photo d'un pub parmi taaant d'autres: «bonjour, bedford!»

ce qui est sympa avec ce pub, c'est qu'il est juste devant la rivière, rivière qui est d'ailleurs au coin de ma rue, à environ trois secondes de marche.

j'ai passé les dernières 48 heures à m'installer dans mon appartement et à faire des aller-retours entre chez moi et le centre-ville pour m'équiper de quelques trucs essentiels qu'il me manquait pour «désembordeliser» ma chambre (des supports à linge, un must!). pour le moment, j'arrive à peu près à ce stade présentable. (une couette à 18£, on aiiiime!)

si l'arbre est dans ses feuilles, ma chambre est dans une maison, que voici:

c'est quand même étrange que d'arriver face à face avec des bâtiments, des rues, qu'on a regardés souvent via google street view (!). comme quoi le monde que l'on voit dans notre écran d'ordinateur, il EXISTE vraiment!

j'ai brièvement rencontré l'équipe de profs avec qui je travaillerai et tout le monde semble très sympa, ça s'annonce plutôt bien! prendre le four o'clock tea, ça démarre toujours bien des relations de travail. ;)

côté anglais, ça se passe moins bien... ;) j'ai réussi à m'ouvrir une compte de banque toute seule comme une grande (et à comprendre les différences entre tous les types de compte!), mais je n'ai RIEN compris quand un vendeur itinérant m'a arrêtée à ma sortie de la banque. comme quoi je devrais refaire ma vie et être une comptable anglaise, mais pas une acheteuse compulsive de trucs random. (et j'ai également réalisé, en allant m'acheter des draps, que «draps contours» ne faisait pas partie de mon vocabulaire usuel en anglais... (pour votre info, c'est «fitted sheet»))

demain, je file (!) à barcelone pour quatre jours avec marie-christine, une autre assistante québécoise, qui, elle, habite au sud de londres (alors que je suis au nord). je prévois également aller passer ma relâche d'octobre en écosse avec elle. c'est la fin du temps où j'étais une voyageuse solitaire! ;)

cheers!

14 septembre 2010

fais de moi ton peuple entier / invente une langue pour me nommer (yann perreau)

parce que je n'ai rien de bien bien excitant à raconter (outre le fait que je serai à barcelone du 24 au 28 septembre!), & parce que je ne pars pour l'angleterre que dans six jours et que je ne sais toujours pas ce qui mérite de se retrouver dans mes bagages des neuf prochains mois, je vais plutôt laisser la place à xavier, oui, oui, xavier, de l'auberge espagnole:

«« quand on arrive dans une ville, on voit des rues en perspective. des suites de bâtiments vides de sens. tout est inconnu, vierge. voilà, plus tard, on aura marché dans ces rues, on aura été au bout des perspectives, on aura connu ces bâtiments, on aura vécu des histoires avec des gens. quand on aura vécu dans cette ville, cette rue on l'aura prise dix, vingt, mille fois. au bout d'un temps, cela nous appartient parce qu'on y a vécu. »»